Le diabète, une maladie qui tue environ
4,6 millions de personnes âgées entre 20 et 79 ans sont décédées du
diabète en 2011, ce qui représente 8,2 % de la mortalité mondiale toutes
causes confondues pour cette tranche d'âge. Le nombre estimé de décès est
similaire aux décès combinés dus à plusieurs maladies infectieuses constituant
des priorités de santé publique,
et équivaut à un décès toutes les sept secondes. 48 % des décès dus au
diabète concernent des personnes de moins de 60 ans. Le nombre de plus
élevé de décès liés au diabète est enregistré dans les pays abritant le plus
grand nombre de personnes atteintes de diabète — l'Inde, la Chine, les
États-Unis et la Fédération de Russie.
Contrairement aux idées reçues, le diabète
n’est pas l’apanage des pays développés. Sa progression est fulgurante dans les
pays en voie de développement et notamment en Afrique. Partout,
l’exode rurale génère des centaines de millions de citadins, qui adoptent
brutalement un mode de vie sédentaire, une rupture soudaine de leur mode
d’alimentation, avec des apports anarchiques de produits industriels trop gras,
trop riches en glucides.
Cette situation est évidemment considérablement aggravée par une inégalité tragique d’accès aux traitements. Dans bien des régions de la planète, les complications du diabète peuvent effectuer leurs ravages.
La réalité du diabète est méconnue, sous-estimée, voire ignorée dans une indifférence tristement et dangereusement partagée du Nord au Sud.. Plus que jamais, l’information des populations, la formation des soignants, l’accès aux soins, sont des enjeux fondamentaux, trop ignoré des opinions publiques et négligés par les gouvernements, dans bien des pays du monde.
La prise de conscience de la gravité de l’épidémie a amené l’ONU à déclarer solennellement le 14 novembre de chaque année « Journée mondiale du diabète des Nations Unies ».
Information, sensibilisation, solidarité doivent mobiliser toutes les parties prenantes, toutes les énergies pour lutter contre l’épidémie silencieuse du diabète.
Cette situation est évidemment considérablement aggravée par une inégalité tragique d’accès aux traitements. Dans bien des régions de la planète, les complications du diabète peuvent effectuer leurs ravages.
La réalité du diabète est méconnue, sous-estimée, voire ignorée dans une indifférence tristement et dangereusement partagée du Nord au Sud.. Plus que jamais, l’information des populations, la formation des soignants, l’accès aux soins, sont des enjeux fondamentaux, trop ignoré des opinions publiques et négligés par les gouvernements, dans bien des pays du monde.
La prise de conscience de la gravité de l’épidémie a amené l’ONU à déclarer solennellement le 14 novembre de chaque année « Journée mondiale du diabète des Nations Unies ».
Information, sensibilisation, solidarité doivent mobiliser toutes les parties prenantes, toutes les énergies pour lutter contre l’épidémie silencieuse du diabète.
Surveiller son alimentation et marcher une
demi-heure par jour permettent de borner les symptômes avant-gardes du diabète
et les risques liés à la maladie. La mortalité en serait également réduite.
En cas d'intolérance au glucose, un des
signes précurseurs du diabète, prendre de bonnes habitudes de vie
permettrait de prévenir que la maladie se développe et réduirait la mortalité
liée aux troubles cardiovasculaires. Une équipe de chercheurs chinois a mené
une étude pendant près de 30 ans en suivant 577 personnes intolérantes au glucose,
un état dans lequel la glycémie est supérieure à la normale, mais inférieure à
la valeur seuil pour le diagnostic du diabète, explique l'Organisation mondiale
de la santé (OMS).
Parmi les participants à l'étude, publiée par
la revue médicale The Lancet Diabetes & Endocrinology, 439 ont
accepté de changer leur mode de vie (perte de poids et sport régulier) et 138
ont formé le groupe témoin. Conclusion : la mortalité globale est de 10% moins
élevé dans le premier groupe (28% contre 38%) et les cas d'AVC ou infarctus
étaient également réduits : 11% dans le premier groupe et 19,6% dans le second.
D'autres résultats sur la question avaient
déjà été publiés, mais cette étude est la seule à s'être intéressée à l'attraction
d'un changement d'habitudes sur la mortalité. "De grandes études en
population en Chine, en Finlande et aux États-Unis ont récemment démontré qu'il
était faisable d'éviter ou de retarder l'apparition du diabète chez les sujets
en surpoids ayant une intolérance modérée au glucose. Une baisse modérée du
poids et une demi-heure de marche par jour réduisent de plus de la moitié
l'incidence du diabète", indiquait déjà l'OMS, avant de connaître ces
travaux.
"Ces résultats fournissent de nouvelles
raisons d'utiliser ces interventions comme une mesure de santé publique dans le
cadre du contrôle des conséquences du diabète", complètent les chercheurs.
Attention aux graisses !
Les graisses, extrêmement caloriques (9
cal/g), interfèrent avec le métabolisme des sucres (glucides). Aussi, pour
prévenir le diabète, il est préférable de consommer peu de lipides.
Diminuer de préférence les graisses d’origine animale (viandes rouges, œufs,
charcuteries, fromages, beurre, crème fraîche), mais aussi les aliments riches
en gras tels que les fritures, les cacahuètes et autres fruits oléagineux, les
chocolats, les glaces, les pâtisseries, viennoiseries ou biscuits apéritifs.
Vous réduirez du même coup vos risques d’avoir un taux de cholestérol sanguin
trop élevé.
Les fibres alimentaires présentes dans les
fruits et légumes ou dans le son d’avoine ont de nombreuses qualités. Un, elles
sont peu ou prou absorbées par l’intestin. Deux, elles captent une partie des
sucres et graisses alimentaires. Trois, elles ne sont pas absorbées par
l’organisme (elles limitent donc l’augmentation des glucides et lipides dans le
sang). Quatre : elles ralentissent l’absorption des sucres rapides, et
évitent les pics glycémiques qui épuisent le pancréas en l’obligeant à sécréter
massivement de l’insuline… Cette sécrétion exagérée est souvent à l’origine du diabète de
la maturité.
Limitez le stress
Le stress entraîne la sécrétion de deux
hormones, l’adrénaline et le cortisol, qui favorisent la libération des sucres
par le foie - d’où un excès de glucides dans le sang (hyperglycémie). Mieux
vaut donc gérer son stress en apprenant à exprimer ses émotions, à s’affirmer
dans la relation à l’autre, en évitant les situations ou personnes stressantes…
C’est la raison pour laquelle les exercices de relaxation, type Schultz, les
massages, le yoga ou le shiatsu ont une action préventive.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire